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2018 • 2021
Au fait c'est quoi un monotype? :
le monotype ou estampes est un procédé d’impression sans gravure qui produit un tirage unique. Il s’agit de peindre à l’encre ou à l’huile sur un support non poreux comme du verre, métal ou plexiglas. La peinture est ensuite pressée sur un papier, avec plus ou moins de pression. On obtient ainsi différentes valeurs.
Video (ci dessous) de l'exposition de mes monotypes à la galerie Stéphanie Peyrissac.
Le
catalogue virtuel de mon exposition de monotypes chez Stéphanie Peyrissac.
Mon exposition aux serres de la Milady à Biarritz:
Suivez la génèse de ce travail pas à pas!
Notes d’atelier - Ateliers des Beaux-Arts de Glacière:
Nov. 2016 à Déc. 2016
Lundi 7 novembre
« C’est ma quatrième année aux Ateliers des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Ce matin là, je suis intriguée par le travail de Dominique.
Elle me montre sa technique d’estampe à partir d’un plexiglas. Ca me donne envie d’essayer ».
Mardi 14 novembre
« Je vais chercher des chutes chez Weber métaux dans le 3ème et je choisis avec attention chez Sennelier le papier idéal, souple et un peu absorbant. Vivement demain, j’ai hâte de commencer.
Jeudi 17 novembre
« J’installe une très grande corde à linge avec des pinces en vue de faire sécher mes futurs travaux. Je sors mon plexiglas et sélectionne un petit nombre de teintes; cobalt, ocre jaune, ombre naturelle, bleu outremer, sienne naturelle. Premier essai : Je peins sur le plexiglas. Je presse le papier sur le plexiglas. J’attends 2 minutes. Mais l’expérience est ratée. J’ai enduit le papier de caparol (genre de colle), donc il n’y a rien sur la feuille. Le deuxième essai est mieux. Le papier a absorbé la couleur. Les ateliers ferment à 18 h, je dois partir. Roland le gardien me met dehors ».
Lundi 21 novembre
« Il y a peu de monde à l’atelier le lundi car notre professeur Gonzalo Belmonte n’est pas là . C’est différent comme ambiance. On se conseille les uns les autres. Je refais plusieurs estampes représentant la campagne autour de mon atelier; En glissant quelques gouttes de térébenthine, j’obtiens des auréoles, c’est intéressant ».
Jeudi 24 novembre
« J’apprécie le côte insouciant du papier. Si une composition ne me plaît pas, je découpe la partie moins intéressante et la colle sur une autre estampe. Je suis à l’aise ». Je sens que mon travail évolue. Je réalise que le fait de partir sans but précis, en passant par des chemins détournés, fait émerger un certain mystère.
Mardi 29 novembre
« Naturellement, dans mon paysage, il y a une femme. Elle regarde loin devant. Elle a une amie proche ». Jeudi 1er décembre « Je découpe des éléments et les intègrent dans d’autres compositions. Je place des lettres au hasard. Cet après-midi là, je peins la plage. Et l’enfant ».
Mardi 6 décembre
« Travail sur d’autres supports que le papier; alu, cuivre, sac poubelle, calque, tissu ».
Jeudi 8 décembre
« J’associe des objets de mon quotidien dans mes paysages, un séchoir à cheveux, un aspirateur. C’est marrant ».
Mardi 13 décembre
« Près de 30 estampes crées. Je rajoute une deuxième corde à linge ».
Jeudi 15 décembre
« Je regarde l’ensemble de mes estampes avec satisfaction. Ce nouveau langage est important à deux titres : - Au lieu de me précipiter vers la mise en forme, avide de trouver du sens, la technique de l’ estampe m’a appris à apprécier et rechercher l’aléatoire, la surprise . - Cette technique a rendu possible la cohabitation de mes deux bébés : la femme et le paysage.