2010 • 2011

 
Cette année, j'ai travaillé à Paris, loin de mon repaire basque. L'éloignement de ma source d'inspiration aurait-elle provoqué cette perplexité qui m'a envahie ?

QUE PEINDRE, POURQUOI ?

Face à ce vide, j'ai laissé monter doucement mes souvenirs ...Le souvenir est par essence plus imprécis qu'un événement vécu. il a fait surgir une peinture floutée, un trait imprécis, des teintes douces, jaune de naples, céladon, mauve.
Un monde qui se laisse deviner.

Ce n'est pas le passé qui est revenu, mais la trace qu'il a laissée. Apès mes premières esquisses, il m'a semblé que ces traces ressemblaient à des peintures rupestres. Les peintures rupestres ont en commun avec le souvenir, le maigre vestige d'un temps révolu, l'éventualité d'un monde inconnu.

La fresque, comme l'expression de ma spontanéité, m'est apparue comme une évidence.